mercoledì 21 maggio 2025

El rey de la montaña - Gonzalo López-Gallego

Quim e Bea s'incontrano per caso in un punto di ristoro lungo una strada, 

poi lui la segue e si trovano in una località fuori dalle rotte consuete, e qualcuno comincia a sparare a a colpire.

fuggono, fuggono, feriti, e poi si rifugiano in un villaggio disabitato di poche case inseguiti da chi continua a sparare.

tensione altissima in un gioco al massacro dove mors tua vita mea, non ci sono mezze misure.

una sorpresa al finale, ma lo saprete solo vedendo il film, nessuno resterà deluso.

buona (survival) visione - Ismaele

 

 

 

 

 

El Rey De La Montaña è la storia di un tipo che si trova in un bosco e viene preso di mira da un cecchino implacabile senza apparente motivo.

Alla fine c’è un colpo di scena un po’ inflazionato (si sono viste cose abbastanza simili in diversi film che non nomino per non spoilerare) ma in fondo il film funziona lo stesso, la tensione non manca e ci sono un paio di scene belle cattive. E poi alla fine va detto che, anche se non originalissima, l’idea di fondo è decisamente malsana…

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Uno de los recursos más efectivos para un buen thriller, particularmente para aquellos que poseen un estrecho vínculo con el cine de terror, es ceñirse estrictamente a un punto de vista y, desde allí, explorar el fuera de campo, aquello que no vemos pero está tan o más presente que aquello que efectivamente se nos presenta ante nuestros ojos. No hay nada más espeluznante que aquello que no podemos definir. Esta es la clave que vuelve atrapante la propuesta de El rey de la montaña, tercer film de Gonzalo López-Gallego, luego del multipremiado Nómadas y Sobre el arco iris. Como en la ópera prima de Steven Spielberg, el telefilm Duel, el protagonista (de quien no sabemos prácticamente nada) se ve acechado por un verdugo absolutamente desconocido, incluso para el propio personaje, quien se ve obligado a escapar, en este caso, de un despiadado francotirador que opera desde lo alto de la montaña. Lo arbitrario del recurso que pone en marcha el suspenso en la historia, es precisamente lo que favorece la tensión en la película. A esto hay que sumarle un formidable trabajo sonoro, que le permite construir, en los mejores pasajes del film, un fuera de campo aterrador. Más allá del inicio, con una inexplicable e injustificada escena de sexo que no aporta nada a la historia, la primera mitad de la película se destaca por su inteligencia en la puesta en escena, y por no necesitar de mayores explicaciones para lograr el efecto propuesto. Sin embargo, la película da un giro completo al correrse del punto de vista de Quim (el siempre efectivo Leonardo Sbaraglia) y mostrarnos la otra cara de la persecución, la dupla de francotiradores que acechan a Quim y Bea. Allí la película derriba toda la tensión que supo construir con astucia y el juego de gato-ratón pierde todo interés, y ni la minuciosa puesta en escena del clímax, ni el intenso plano final con el rostro compungido de Quim (ese final hace pensar que Sbaraglia entrega más de lo que el personaje y la críptica historia merecen), consiguen recuperar el nivel de suspenso que caracteriza las mejores secuencias de la película, quedándose en un simple, concreto y contundente ejercicio de estilo.

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martedì 20 maggio 2025

Céline - Jean-Claude Brisseau

un film strano, rispetto a quello che si vede di solito. 

Jean-Claude Brisseau parte con lentezza e poi è un film tutto in crescendo, arrivando a un finale "magico" e allo stesso tempo credibile, senza effetti speciali.

un film da non perdere, promesso.

buona (Brisseau) visione - Ismaele



QUI il film completo con sottotitoli in spagnolo

 

 

CELINE reste un objet filmique à part. Un produit à contre-courant, ne trouvant de filiation artistique (et presque ascétique) en son temps qu'en la trajectoire du superbe THERESE d'Alain Cavalier. Un sujet risqué, prolongement naturel de la thématique de rédemption amorcée dans DE BRUIT ET DE FUREUR, déjà traversé par des secousses fantastiques, mais plus encore de NOCE BLANCHE. Ici, Céline apparait comme dénuée de tout : identité, envie de vivre.

Ce dépouillement psychologique s'accompagne, naturellement, de celui des possessions. Céline va donc graduellement se retirer du monde extérieur afin de trouver une paix intérieure. Et Brisseau guide intelligemment ce voyage par une épure du cadre, une absence d'artifice. Et glisse sur la forme d'un conte spirituel. Qui débute sur des images de peintures et hiéroglyphes - une nouvelle vie après une mort - annonçant la couleur au spectateur-témoin, comme une évidence. L'initiation de Céline s'effectue via la médiation, le yoga jusqu'à toucher une corde sensible de son être. Et libérer une force de guérison, provoquer des visions, des apparitions.

Bien malgré elle, puisque Céline souhaite également se débarrasser des oripeaux de toute influence sur son entourage indirect. Adopter comme une sorte de langage d'après sa mort psychologique : celui d'une réincarnation ou d'une résurrection. Une irruption du surnaturel dans une vie de femme en rupture de désir. Le film avait été taxé de surfer sur la vague du new age alors très en vogue au début des années 90. Il n'en est rien, s'agissant surtout d'un trip initiatique de deux femmes. L'une au trauma identifié et guéri par justement des méthodes de réflexion sur soi. et qui en aide une seconde, accédant à un nouveau chemin pour se sauver d'elle-même - et au-delà…

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La lumière sert aussi le récit : elle suit la renaissance de Céline, les ambiances sombres des extérieurs du début du film allant, après le feu libérateur des attaches au passé, vers un ensoleillement progressif des cadres, aux limites de la surexposition dans les dernières séquences. Une atmosphère poétique, délicatement accompagnée par la musique de Georges Delerue.

Céline se distingue aussi dans l’oeuvre de Jean-Claude Brisseau par la place qu’il donne au fantastique, ce qu’avait esquissé De bruit et de fureur en 1988. Un fantastique évanescent, voire incertain : la lévitation de Céline n’est-elle pas seulement le fruit de l’imagination de Geneviève. Elle se le demande elle-même… il faisait si sombre.

Céline est un drame à deux personnages, Geneviève, interprétée avec sensibilité et naturel par María Luisa García, au générique sous le nom de Lisa Hérédia, compagne de Jean-Claude Brisseau, qui a contribué à bon nombre de ses films en tant qu’actrice, monteuse, directrice artistique ou créatrice des costumes. Dans le rôle-titre, Isabelle Pasco, ici dans un de ses meilleurs emplois. On voit dans une scène Danièle Lebrun, incarnant la mère adoptive de Céline…

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Osons friser un peu l’hyperbole : tout chef-d’œuvre absolu qu’il soit, on n’hésitera pas à qualifier Céline de bienfait, voire de médicament pur et simple, et ce parce que les enjeux de son intrigue et les partis pris de sa mise en scène renferment tout ce qui peut interpeller, travailler et régénérer un spectateur récemment marqué par un traumatisme, un deuil, un manque ou tout autre facteur d’isolement. Il y a aussi tout ce qu’un cinéphile est en droit d’attendre d’une expérience de cinéma : d’une part un lyrisme incandescent qui le brûlera vif, d’autre part un dialogue implicite avec son propre vécu cinéphile. Preuve en est que la cinéphilie de Brisseau – que l’on sait vaste et transversale – joue elle aussi le rôle du « fantôme apaisant » dans un grand nombre de scènes : la confrontation à une figure symbolique de la Mort dialogue ouvertement avec Le Septième Sceau d’Ingmar Bergman, la lettre de départ de Céline en tant que missionnaire en Chine constitue un clin d’œil discret à l’ultime film de John Ford (Frontière chinoise, l’un des films préférés de Brisseau), et ne parlons pas de cette tentative de suicide de Céline au début du film, renvoyant bien sûr à la plongée désespérée de Kim Novak dans la baie de San Francisco qui reste l’une des scènes-clés du Vertigo d’Alfred Hitchcock. Même si sa carrière l’aura amené par la suite vers un cinéma plus frontal et plus téméraire dans ses partis pris de mise en scène (notamment sur la question de la représentation du sexe à l’écran), Brisseau n’aura jamais su égaler pareil zénith. Aujourd’hui, grâce à un récent Blu-Ray édité par Gaumont, Céline retrouve enfin toute sa magnificence visuelle, jusqu’ici souillée par des copies 35mm abîmées et un infâme pressage DVD qui donnait envie de se crever les yeux. Rares sont les films capables de redonner la joie de vivre à un spectateur désenchanté ou déprimé, de lui faire retrouver toute sa faculté à s’ouvrir pleinement au monde extérieur, loin des dogmes, des idées reçues et des conventions sociales. Celui-ci en est un. Faites-nous confiance, vous le méritez.

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lunedì 19 maggio 2025

Il Mohicano - Frédéric Farrucci

in una Corsica bramata da speculatori e mafiosi c'è chi dice no.

una storia simile, avvenuta in Sardegna, isola gemella, la sta girando Riccardo Milani.

in Corsica, Joseph (interpretato da Alexis Manenti) è l'ultimo pastore in un territorio in riva al mare, ambito da immobiliaristi, mafiosi, capitalisti (tre sinonimi nel film, e anche fuori, chissà), disposti a tutto per rubargli la terra.

lui non ci sta, e inizia la sua personale latitanza e resistenza, contro gli assassini.

il popolo lo ammira, ma quanto durerà?

un eroe dei nostri tempi, scomodo da vivo per il Potere, per tutti i Poteri, meglio morto, anche in Corsica la mafia fa le sue vittime, i nostri martiri.

cercatelo, il film è in un pugno di sale (mica Joseph è un supereroe, è solo un umile eroe, con puzza di capra), non ve ne pentirete.

buona (rivoluzionaria e anticapitalistica) visione - Ismaele

 

 

 

La sceneggiatura potrebbe accontentarsi di fare da base ad un film che sia un mix tra western e gangster movie ma l'intento di Farrucci è sociale se non anche politico. Ecco allora che apre ad un altro fondamentale personaggio: Vannina, la giovane nipote di Joseph. La quale rappresenta una nuova generazione che non ha nulla del conservatorismo chiuso legato a tradizioni ormai sterili.

È lei, spesso seguita con la camera a mano, a suggerirci che non tutto ciò che è riferimento e continuità del passato significa automaticamente pura e semplice conservazione. Vannina sa come usare i social e, mentre fa crescere l'adesione alla ribellione del pastore e la convinzione che la sua non sia stata altro che legittima difesa, ci consente di riflettere su come un plot di base analogo avrebbe avuto necessariamente un'altra struttura qualche decennio fa. La realtà, grazie ai social, diventa leggenda alla velocità della luce e in questo caso si finisce con il compiere un'opera utile a tenere viva la coscienza sociale di un popolo (nello specifico quello corso) che sente il peso del controllo francese nonché della malavita che si mette a disposizione di interessi che risiedono altrove.

Farrucci sa come tenere alta la tensione spingendo lo spettatore a solidarizzare con i due protagonisti chiedendosi, mano a mano che la vicenda prosegue, quale soluzione verrà loro prospettata. Sarà il finale a sciogliere il quesito

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…Non si tratta di una storia di coraggio. Il Mohicano è una storia cruda, come anche la sua messa in scena: l’assenza (o quasi) di musica, quei lunghi silenzi che accompagnano diverse scene, così come quelle inquadrature lunghe sul suo protagonista, che lentamente diventa un eroe del popolo per la sua capacità di ribellarsi alla mafia. Solitamente siamo abituati a vedere storie di criminalità organizzata ambientate nel nostro Paese, ma il regista trova il modo di portare sullo schermo un racconto universale, che ci spinge a guardare sotto altri occhi la nostra attualità. E’ un mondo dominato dal capitalismo e dagli interessi economici, dove i più deboli sono costretti a soccombere…

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domenica 18 maggio 2025

Paternal Leave – Alissa Jung

il film inizia con un padre (Luca Marinelli) incapace, inadatto e stupido, e una figlia (Juli Grabenhenrich) confusa che vuole trovare un padre, non uno stupido.

in due giorni il padre trova una figlia e la figlia trova il padre.

una brava regista (che è anche compagna di Luca Marinelli), pochi interpreti, ma tutti bravissimi, la bambina e la figlia piccola, sopra tutti.

Luca Marinelli ha un ruolo scomodo e difficile, e fa un'ottima figura, nella sua storia di padre assente per 15 anni.

commovente il ruolo di Edoardo, un ragazzo che ha problemi con il padre, come Leo, e forse per questo non possono non andare d'accordo.

un piccolo film che merita.

buona (paternale e filiale) visione - Ismaele 

 

 

 

E’ noto come spesso, nelle situazioni di tensione familiare o di stallo emotivo, i bambini più piccoli siano in grado di assumere la leadership del momento, portando gli adulti a prendere decisioni e a smuovere incertezze nell’arco di pochi attimi, quando i piccoli assumono senza esitazioni un comportamento deciso e diretto: ed è esattamente quello che accade, nel bell’esordio di Alissa Jung, all’interno delle sequenze che coinvolgono la bimba Emilia. Il padre, Paolo, gestisce una struttura su di una spiaggia dell’Emilia Romagna, dove vive, tra il capanno e il camper: siamo in inverno, il litorale è deserto e una mareggiata ha anche lasciato un po’ di danni al chioschetto. Ed ecco che a casa di papà Paolo appare una adolescente tedesca, Leo (Juli Grabenhenrich, che dona al personaggio un bel carattere netto), mai vista prima: chi sarà? Mentre Paolo e l’ex-compagna Valeria (madre di Emilia) sembrano spaesati e innervositi, la bambina non ha dubbi: Leo dovrà giocare con loro, fare colazione con loro, accompagnarla in una corsa incosciente in pineta.
Il motivo per cui Paolo è così infastidito dall’arrivo di Leo, la quale è partita di nascosto dal suo appartamento di Berlino per arrivare ad incontrarlo, è che la ragazza è la figlia “segreta” dell’uomo, avuta a 21 anni, abbandonata e mai reincontrata fino ad ora. Come farà questo solitario surfer amante del mare adesso a conciliare le sue due vite?...

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Proprio per via della sua natura narrativa, non si sbaglia nel parlare di Paternal Leave come di un "kammerspiel" a pieno titolo. Quantomeno in termini spirituali. Perché se è vero che l'opera di Jung si caratterizza di riprese in esterna – principalmente nei paesaggi invernali a perdita d'occhio di una fredda ma accogliente Marina Romea – è la cura registica della giovane ma già matura autrice a dare al racconto una certa natura "da camera" nel concatenamento di immagini intime e asciutte, di colori opachi in luce tenue che raccontano dell'incontro di vite tra Leo e Paolo.

Un legame fragile che prova a rinascere tra valanghe di domande pre-impostate, crostatine, cornetti e fenicotteri rosa, per poi essere messo a nudo dal caso chirurgicamente calcolato della sceneggiatura di Jung nel tumulto esplosivo di un dolore silenziato per anni che va, infine, a traboccare in tutta la sua violenza. In una cura emotiva rievocativa, nelle atmosfere, del Wim Wenders di Alice nelle città e Paris, TexasPaternal Leave mette di fronte, l'uno all'altro, Leo e Paolo, prima facendo scoprire ai due come sono più le similitudini ad accomunarli che non le differenze a separarli, per poi sbattere loro in faccia un'universale verità taciuta dell'umanità: sempre, ma non spesso, è la vita che sceglie per noi…

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Jung firma un dramma familiare a tratti molto duro, con un padre che si ostina a ricadere nell'errore e nascondere a tutti questa figlia ritrovata e il dolore di quest'ultima, che sente tutto il peso dell'impropria etichetta dell'errore. Ma anziché firmare un film "camera e cucina", la regista ha il merito di far respirare i suoi personaggi, e il pubblico con loro, attraverso campi lunghi, panorami ampi, spazi romagnoli in cui perdersi con lo sguardo, come fanno in diverse scene i protagonisti, gettando lo sguardo verso il mare o i fenicotteri.

Pur essendoci altri personaggi significativi nel mezzo, come il fattorino Edoardo (Arturo Gabbriellini) che fa da compagnia e da spalla alla protagonista, condividendo con lei le difficoltà con la figura paterna, il focus del film sta tutto nella relazione a due tra figlia e padre, imperfetta, difettosa, frangibile che sa trovare la sua verità taciuta - e la sua emozione - in un abbraccio insperato.

Guai ad alzarsi ai titoli di coda: oltre alle foto di backstage, c'è la voce di Marinelli che delizia il pubblico interpretando il poetico brano di Giorgio Poi "Solo per gioco" che racchiude bene il senso del film: "E tutte le paure/ Certo spariranno in un momento/ E ridere per questo/ Vivere per questo, diventare questo".

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La Jung toglie, non aggiunge. Ci risparmia digressioni, spiegazioni estemporanee e si concentra sul presente. I gesti, gli sguardi e i silenzi sono protagonisti. E dall’interpretazione meravigliosa dei protagonisti traspira tenerezza.  

La storia pregressa di Leo e di suo padre, Paolo, viene taciuta, appena accennata. Si entra così, in medias res, nelle vite di due (neo)adulti sorpresi dallo stesso bisogno d’amore.

È un film che non si chiude, non si risolve, ma lascia libera interpretazione – tuttavia propendente all’ottimismo – anche sul finale. Alcuni aspetti sono chiaramente intuibili, ma non vengono forniti dettagli: Paolo ha un passato particolare e, indubbiamente, fatica a trovare un equilibrio nella sua vita e nei rapporti che intesse con gli altri, e ciò si riflette inevitabilmente anche nel suo stile di vita.

È un dramma, quello di Paternal Leave, che si mostra duro, per quanto spoglio, e decisamente reale. Anche se non ha più 21 anni, Paolo è tutt’altro che pronto a essere padre. Continua a fuggire dalle proprie responsabilità. Prova disperatamente a non ricadere negli errori del passato, ma tale tentativo è riservato esclusivamente alla seconda figlia, Emilia

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venerdì 16 maggio 2025

Un beau matin - Mia Hansen-Løve

una piccola storia di amore e dolore.

Sandra (interpretata da Lea Seydoux) ha un padre che sta perdendo molti colpi (interpretato da Pascal Greggory), una bambina e una storia d'amore nascente.

Pascal Greggory è eccezionale, così bravo che non sai se è un attore che interpreta un vecchio malato, o se interpreta se stesso, e Lea Seydoux è sempre più brava.

buona (dolente) visione - Ismaele


ps: nel 2021 è apparso E' andato tutto bene, un bel film di François Ozon, i protagonisti erano un vecchio alla fine della vita e le figlie che dovevano soddisfare le ultime volontà del padre.


 

 

…Mia Hansen-Løve continua insomma il suo percorso in cui sembra adoperare il cinema come strumento di una archiviazione in progress di emozioni autobiografiche appuntate in forma di catalogo d’immagini: questa opera di razionalizzazione la tiene di sicuro al riparo dalle trappole facili delle storie sulle malattie terminali dei nostri cari (emblematica la sequenza del recital canoro nel centro anziani a cui la protagonista si sottrae con decisione), ma allo stesso tempo conferma la tendenza di questo cinema a una posizione di sottrazione che alla lunga può diventare frustrante per la materia stessa del racconto (qui ne subiscono le conseguenze soprattutto le figure di contorno, o le storie sullo sfondo come la famiglia “ufficiale” di Clément).
Il paradosso di uno sforzo così dichiarato sull’autocontrollo (anche formale, con una regia votata al minimalismo) è che potrebbe sembrare approntato a difesa di una latente indecisione sulla strada da prendere, sulla posizione da assumere: ma d’altra parte, anche questo è probabilmente un raddoppio sulla situazione di stallo e torpore esistenziale in cui rimane perennemente incastrata la protagonista.

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…Attinge a sé e alla propria storia, Mia Hansen-Løve, ed è questo a tutti gli effetti a smarcare il suo approccio alla regia e alla narrazione da quel sentore di snobismo bo-bo che con così tanta continuità appare all’interno dell’industria cinematografica francese. Al Festival di Cannes 2022 viene naturale porre Un bel mattino in relazione, ma anche in contrapposizione, a Frère et Sœur di Arnaud Desplechin – presentato invece nel concorso principale. Là dove il sentore di artefatto, la costruzione del dramma nella Francia colta e nobile (e quindi atta all’arte, cui è stata prontamente educata), e il non detto pruriginoso deflagrano nel film di Desplechin, trascinandolo verso acque a dir poco limacciose, è proprio la volontà di Hansen-Løve di prendere spunto dal proprio dolore intimo e privato a garantire nitidezza e purezza di sguardo alla vicenda di Sandra e della sua famiglia. Il vezzo borghese ovviamente non viene meno, ma è qui raccontato con grande partecipazione, con una sincerità del lutto – lutto prima della morte, perché la perdita della mente è già di suo perdita della vita, in una certa misura – che non lascia indifferenti. Si partecipa alla fatica del vivere di Sandra, alla sua routine costruita sulla cura del padre, il rapporto con la sorella e la madre, il dialogo con i medici, la crescita della figlia, l’innamoramento progressivo per Clément, amico da una vita – e a sua volta accasato con prole. Con delicatezza e una profonda adesione empatica ai propri personaggi Hansen-Løve non cerca la verità attraverso il cinema ma spera di riuscire a trovare nella verità della propria vita – pur ovviamente assai romanzata e riscritta, non si tratta certo di un cine-diario – il senso di agire nel cinema, e di creare narrazione.

Sandra è una traduttrice, come si è già scritto, Clément un cosmochimico (come tiene a specificare ogni volta che viene definito come astrofisico); la loro relazione è appassionata, ma forse fragile. Fragile come le immagini della regista, che come d’abitudine non cerca mai l’effetto, né una particolare costruzione nella messa in scena. Fragile come una quotidianità che può essere sconvolta da un esame medico, da una gamba che fa male, da un messaggio non inviato. Un bel mattino torna a una narrazione rarefatta, affidata a situazioni semplici e comuni, e a rapporti umani in continua progressiva evoluzione. Léa Seydoux, come al solito splendida protagonista, è perfetta nella rappresentazione di una donna sperduta e solare, affaticata dal vivere ma ancora pronta a perdersi di fronte al cielo che sovrasta Montmartre, e Parigi tutta. Potrà anche essere una cineasta borghese, Mia Hansen-Løve, ma preferisce la semplicità all’affabulazione, la naturalezza all’astrazione puerilmente colta. E perdersi nella sua memoria non è mai banale.

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…Il film, semplice e lineare, ma intenso e mai lezioso, brilla anche grazie alla sua protagonista assoluta Lea Seydoux, sensuale ed erotica custode di una purezza che la trasforma in eroina della quotidianità.

Una complessa figura di donna che riesce a conferire al suo tormentato, ma anche tenace, personaggio una forza ed una delicatezza che non si elidono, ma riescono ad arricchirsi di una stoicità degna di un’ eroina contemporanea e che la costringe anche a farsi carico, tra gli altri crucci, di decisioni cruciali da prendere, a beneficio di propri cari non in grado di scegliere autonomamente.

La affianca un volitivo e sempre più lanciato Melvil Poupaud nei panni del fisico che torna ad amare Sandra, mentre il bravissimo Pascal Greggory e la dinamica Nicole Garcia vestono i panni dei genitori separati della protagonista.

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Con un film ancora più maturo dei precedenti, Mia Hansen-Løve ci mostra come il suo cinema sia un tutt'uno tra la riflessione sulle immagini e la vita, tra il trovare la giusta posizione della macchina da presa e la giusta distanza dall'autobiografia. Perché la storia della malattia di Georg è la storia del padre della regista, così come dal suo vissuto prendevano corpo Un amour de jeunesse e Bergman Island. La scelta di fare i film non soltanto come possibilità di espressione, ma per dare forma a un ricordo attraverso la finzione, con tutta la fatica che questo comporta; un gesto che non si può separare dalla vita. Chissà se anche il padre di Mia Hansen-Løve, nella consapevolezza della sua malattia, pensava a un'autobiografia dal titolo così rigoroso e dolce: An einem schönen Morgen; tradotto, Un beau matin.

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giovedì 15 maggio 2025

Les maîtres fous – Jean Rouch

 nel fine settimana, in Ghana, un gruppo di umili lavoratori, sotto la (maledetta) colonizzazione francese, s'incontrano in una campagna fuori della capitale e improvvisano (?) una "recita" nella quale i partecipanti elaborano il lutto di trovarsi sotto i padroni francesi.

davvero interessante! - Ismaele




Come direbbe Michel Leiris: “Due culture sembrano fondersi in un affascinante, ambiguo abbraccio, soltanto perchè l’una possa infliggere all’altra una più evidente negazione” (Frele bruit). “I maestri folli” (Les maitres fous) è un documentario girato in Ghana nel 1955 dal regista francese Jean Rouch, qui sottotitolato dal nostro sito “filosofiprecari”. Mostra le pratiche rituali di una setta religiosa nata negli anni del dominio coloniale. Nell’appezzamento del loro gran sacerdote, dopo una confessione pubblica dei peccati, gli adepti iniziano il rito della possessione. Convulsioni, tremiti, respiro affannoso: comincia l’imitazione della struttura sociale dei bianchi. Stati di parossismo psicologico che ricordano rituali endorcistici ed esorcistici di molte religioni e culture del mondo… sono i segni dell’arrivo degli “spiriti della forza”, spiriti che hanno i nomi dei dominatori bianchi: il “caporale di guardia”, il “governatore”, il “dottore”, il “conducente di locomotiva”… Il culmine della cerimonia si ha con il sacrificio di un cane che sarà poi mangiato dai “posseduti”. Il giorno dopo, gli iniziati tornano alle loro occupazioni quotidiane…

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